13/04/2016

La part des flammes

La part des flammes



-> par Gaëlle Nohant

Résumé :


"Un roman inspiré d'un fait divers. Paris, 1897. Toutes les femmes de l'aristocratie se pressent au Bazar de la Charité, événement mondain des plus courus. Parmi elles, deux femmes peu habituées à cet univers : Violaine de Raezal, rejetée par ses pairs depuis la mort de son mari, et la jeune Constance d'Estingel, indifférente aux conventions sociales. Quand le bazar prend feu et que le piège des flammes se referme, la tragédie fait basculer leur destin."

Note : 3,5/5


Mon avis :


Je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard, en flânant dans une librairie d'Arles. J'avoue que c'est le bandeau apposé sur le livre qui m'a d'abord interpellée : "Downton Abbey à Paris". En grande fan de la série en question, ça m'a tout de suite intéressée ! Puis le résumé lui-même m'a donné envie. Bref : je me suis laissée tenter. 

Bon, au final, ce roman n'a vraiment pas grand-chose à voir avec Downton Abbey. Le récit ne se déroule pas à la même époque, et les synopsis sont bien différents... A part peut-être en ce qui concerne la situation des femmes à l'époque, mais dans ce cas, des tonnes de livres pourraient se targuer - à tort - de ressembler à Downton Abbey. 


Dans ce récit, nous suivons plusieurs personnages : Violaine de Raezal, une jeune veuve à la réputation douteuse, Constance d'Estingel, une jeune aristocrate dans le doute quant à son avenir, et la duchesse d'Alençon, sœur de l'impératrice Elisabeth d'Autriche. D'autres personnages font tour à tour leur apparition dans le récit : Joseph, le cocher de la duchesse d'Alençon, Laszlo de Nérac, le fiancé de Constance d'Estingel, et encore bien d'autres. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages principaux, excepté peut-être à la duchesse d'Alençon. Par contre, j'ai trouvé les personnages de Joseph et Laszlo bien plus intéressants. 

Ce roman est très bien écrit, et on sent que l'auteure a effectué de nombreuses recherches concernant l'incendie du Bazar de la Charité. Moi qui n'avais que vaguement entendu parler de cet événement, j'ai apprécié d'en apprendre un peu plus sur son déroulement réel. L'auteure nous donne une profusion de détails concernant le déroulement de l'événement, ainsi que toutes ses suites, notamment l'identification de certains cadavres, la convalescence des brûlés, etc. De plus, ce livre est très intéressant en ce qui concerne les mœurs et les usages de la haute société parisienne de la fin du XIXème siècle. On y évoque notamment la condition des femmes, le mariage, la religion, le journalisme, etc. 

Malheureusement, je n'ai que moyennement accroché à cet ouvrage. Malgré un sujet très intéressant et bien mené, j'ai trouvé que le récit comportait quelques longueurs. De plus, comme je l'ai dit plus haut, j'ai vraiment eu du mal à apprécier les personnages principaux, qui m'ont paru assez antipathiques. Heureusement que certains personnages secondaires ont compensé un peu cela. Bon, et j'admets que Violaine de Raezal est un peu remontée dans mon estime à la fin du roman.

En bref, une lecture agréable et intéressante, sans être incontournable. Toutefois, si vous appréciez les romans historiques et voulez en apprendre plus sur l'incendie du Bazar de la Charité, n'hésitez pas et foncez lire ce livre ! 


A savoir :

  • Ce roman est basé sur un événement historique réel : l'incendie du Bazar de la Charité, qui a eu lieu le 4 mai 1897 à Paris, et qui fit plus d'une centaine de victimes, essentiellement des femmes.

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