27/12/2015

L'Herbier des Fées

L'Herbier des Fées


-> par Benjamin Lacombe et Sébastien Perez

Résumé :


"L'Herbier des Fées est le carnet intime d'un éminent botaniste russe du siècle dernier. Détaché du Cabinet des sciences occultes de Raspoutine, en quête d'un élixir d'immortalité, ses recherches le mènent en forêt de Brocéliande, célèbre pour ses plantes médicinales et ses légendes. Ce qu'il découvre dans ces bois va bouleverser sa vie à jamais..."

Note : 4,5/5


Mon avis :


Avant toute chose, il me faut remercier mon frère qui m'a offert ce livre pour Noël. Etant une grande admiratrice du travail de Benjamin Lacombe, j'ai été enchantée de découvrir ce superbe album parmi mes cadeaux ! 

Il faut savoir que L'Herbier des Fées n'est pas le premier album de Benjamin Lacombe que je lis, mais c'est le premier que je chronique. 

Je vais commencer par aborder le sujet de l'histoire en elle-même. Nous suivons donc Alexandr Bogdanovitch, un éminent scientifique russe en mission pour Raspoutine dans la forêt de Brocéliande. Au cours de ses recherches dans la forêt, Alexandr va découvrir de mystérieuses petites créatures, qui vont réussir à changer pour toujours sa vision du monde... 

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le récit. Essentiellement fantastique, les auteurs parviennent pourtant à le rendre très réaliste en replaçant leur intrigue dans un contexte historique réel : la révolution Russe et la Première Guerre mondiale. L'évolution du personnage principal au cours du récit est très intéressante, et porte d'ailleurs une jolie morale sous-jacente. De plus, le lecteur baigne dans une atmosphère féerique tout au long de l'ouvrage.

Passons ensuite à l'aspect physique du livre. Comme toujours, les illustrations de Benjamin Lacombe sont magnifiques, riches en couleurs et en détails. Certaines sont également des imitations de photographies ou de coupures de journaux, et sont remarquablement bien réalisées. Ces illustrations nous entraînent facilement dans cet univers féerique décrit dans l'album, nous apportant un peu de la forêt de Brocéliande au moyen de croquis, lettres et photographies.

La mise en page de l'album est très soignée, avec notamment des pages découpées et des calques qui apportent une véritable dimension mystérieuse à l'ouvrage. 

Une très belle découverte donc, et il me tarde de découvrir d'autres ouvrages de Benjamin Lacombe. 

17/12/2015

Film : Star Wars, Le réveil de la Force (2015)

Star Wars
Le réveil de la Force



-> un film de J.J. Abrams

Synopsis : 


"Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga Star Wars, 30 ans après les événements du "Retour du Jedi"."

Année de sortie : 2015


Avec :


Daisy Ridley, John Boyega, Harrison Ford, Carrie Fisher, Mark Hamill, Adam Driver, Oscar Isaac, Andy Serkis.


Note : 4,5/5


Mon avis :


Ah, Star Wars... J'ai mis très longtemps avant de me décider à voir les six premiers films de la saga, beaucoup trop longtemps. Cela fait quatre ans maintenant que des amis ont fini par me convaincre de me plonger dans l'univers de La Guerre des Etoiles... Et quelle claque ce fut ! J'ai eu un immense coup de cœur pour cette saga de science-fiction cultissime, et lorsque j'ai appris qu'un septième film allait voir le jour, mon cœur a balancé entre la joie de replonger dans cet univers et la crainte que ce soit LE film de trop. 

Aujourd'hui, c'est donc avec impatience et appréhension que j'ai poussé la porte de mon cinéma. Et finalement, je n'ai qu'une chose à dire : pour mon premier film Star Wars au cinéma, ça a été une véritable bombe ! 

Soyons clairs : rien que le générique du début en salle obscure, c'est jouissif. J'ai eu un sourire idiot aux lèvres pendant cinq bonnes minutes grâce à ça. 

Le pitch de départ du film est le suivant : la République doit faire face à de nouveaux ennemis, le Premier Ordre, mené par un mystérieux Snoke. Les troupes de ce dernier sont dirigées par Kylo Ren, dont je parlerai plus longuement un peu plus tard. Face à eux s'organise une Résistance, à la tête de laquelle se trouve la générale Leïa Organa. Pour vaincre le Premier Ordre, la Résistance à besoin de Luke Skywalker pour ramener l'équilibre dans la force, mais malheureusement, celui-ci a disparu depuis de nombreuses années...

Concernant le scénario, on retrouve de très nombreuses ressemblances avec les épisodes de l'ancienne trilogie. Cela aurait pu paraître redondant, mais au contraire, le film a été réalisé de façon à ce que le tout soit cohérent avec l'univers Star Wars déjà existant. 

Tous au long du film, nous faisons la connaissances de nouveaux personnages, comme Rey, une pilleuse d'épaves vivant sur la planète Jakku, Finn, un Stormtrooper aux états d'âmes un peu compliqués, ou encore le tout mignon droïde BB-8... Nous retrouvons aussi les personnages de l'ancienne trilogie : Leïa Organa, aujourd'hui à la tête de la Résistance, mais aussi Han Solo (interprété par un Harrison Ford toujours aussi classe, malgré son âge), Chewbacca, C-3PO, ou encore R2-D2. 

Cela fut génial de retrouver ces derniers, de voir les évolutions de leur personnage. Mais ce fut aussi un véritable plaisir que de faire la connaissance de Rey et Finn, qui ont très vite trouvé leur place dans ce film. J'ai personnellement beaucoup apprécié Rey, qui est une jeune femme pleine de mystère, et qui a selon moi un énorme potentiel pour la suite. Il nous reste en tout cas beaucoup de choses à découvrir à son sujet, j'en suis persuadée. 

Bon, il faut maintenant que j'en vienne à ce qui est selon moi l'un des plus gros points faibles du film : le méchant de cet épisode, je parle bien-sûr de Kylo Ren. Au début du film, rien à dire. Il semble froid et calculateur, cruel à souhait, du bon méchant, donc. Puis vient le moment fatidique ou monsieur a la mauvaise idée de retirer son masque. Erreur fatale ! Kylo Ren passe de seigneur noir qui vous fiche le frisson, à un grand adolescent boutonneux aux cheveux gras, et complètement caractériel avec ça. A partir de là, j'avoue que j'ai été beaucoup moins convaincue par la crédibilité du personnage. Après avoir vu dans cette saga un personnage aussi classe que l'était Dark Vador, il faut avouer que Kylo Ren fait pâle figure. Toutefois, son personnage est inégal tout au long du film, et je pense qu'il faudra attendre pour en savoir un peu plus sur la véritable psychologie du personnage, ainsi que pour comprendre comment il est devenu celui qu'il est aujourd'hui. 

Visuellement, ce nouveau Star Wars est une bombe : des effets spéciaux à couper le souffle, des plans magnifiques, notamment en décors naturels, des combats de vaisseaux spatiaux toujours aussi haletants... Les points forts de la saga sont bien là, et ils sont bien exploités. Et comment ne pas mentionner l'inévitable combat au sabre laser ? Car celui-ci n'a, bien entendu, pas été oublié.

Mention spéciale également à John Williams pour une OST qui n'a pas pris une ride, et qui colle toujours aussi bien à l'univers Star Wars. 

Je dois préciser que j'ai vu le film en 3D. Et pour une fois, j'ai vraiment apprécié : Star Wars est un univers qui se prête à merveille au cinéma en en 3D. Les scènes se déroulant dans l'espace, notamment, prennent une toute nouvelle profondeur grâce à ça. Sans mauvais jeu de mot, évidemment... 

La scène finale du film, que j'ai trouvée très réussie visuellement parlant, est également une très bonne ouverture sur le prochain film. Un prochain film que j'attends maintenant avec impatience, en espérant qu'il soit aussi bien, voire même encore mieux que celui-ci. 

Allez, on serre les dents, on retourne au ciné, et on se refait en boucle les deux premières trilogies pour patienter jusqu'à mai 2017 ! 

Bande annonce :



14/12/2015

Les brumes d'Avallach (tome 1)

Les brumes d'Avallach


-> par Marah Woolf

Résumé :


"Après le décès de sa mère, Emma, dix-sept ans, quitte les Etats-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste sur la petite île de Skye en Ecosse. Là-bas, elle rencontre Calum, un étrange jeune homme. Tour à tour prévenant et glacial, il semble cacher un secret inavouable. L'adolescente ignore qu'en se rapprochant de lui, elle les met tous les deux en danger de mort... Emma découvre alors que les inquiétantes légendes des brumeux Highlands sont bien réelles. Et qu'avec Calum ils sont peut-être le dernier espoir de deux mondes que tout oppose."

Note : 2,5/5


Mon avis :


L'idée de départ de ce roman était plutôt bonne, et le résumé donnait envie. Et puis, une histoire qui prend pour thème les légendes écossaises, c'était plutôt bien parti, non ? Oui, en effet, tout cela a l'air bien joli quand on en parle comme ça. Mais une fois le livre lu, ce n'est plus du tout la même histoire...

Dans ce roman, nous suivons le personnage d'Emma, une adolescente de dix-sept ans qui vient vivre en Ecosse après le décès de sa mère dans un accident de voiture. Elle y fait la connaissance de Calum, un jeune homme mystérieux et apparemment TRÈS attirant... Bon, là, j'avoue que ma phrase fleure bon le sarcasme. Car la très sympathique Emma (hum, j'y reviendrai...) passe le plus clair du roman à s'extasier devant le physique parfait et magnifique de son béguin de lycéenne aux hormones en pleine activité. Et croyez-moi, ça devient vitre très, très lourd. Malheureusement, même en dehors de ça, je n'ai pas réussi à m'attacher du tout au personnage d'Emma. Elle est capricieuse, obsédée par Calum, réagit parfois de façon totalement incongrue... Bref, j'en passe et des meilleures. 

Passons maintenant au meeeerveilleux Calum. Le personnage masculin de roman pour ado cliché par excellence : beau brun musclé au physique de tombeur (au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué...). Physiquement, tout baigne donc. Mentalement, par contre, c'est autre chose. Calum a des sautes d'humeur qui se succèdent tellement rapidement que j'en suis même venue à me demander si ce brave garçon n'avait pas un dédoublement de la personnalité.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment apprécié les deux personnages principaux. De plus, la relation entre Emma est Calum m'a laissée complètement froide. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à leur couple, qui sonnait trop faux à mes yeux. Quant aux personnages secondaires, l'auteure les exploite trop en surface pour que l'on puisse s'attacher à eux, ce qui est bien dommage. 

Parlons maintenant de la mythologie exploitée dans ce roman. L'auteur nous fait découvrir les Shellycoats, d'étranges et mystérieux êtres aquatiques légendaires. Personnellement, je ne connaissais pas ces créatures avant de lire ce roman. Ce sont eux qui forment le fond de l'intrigue, et il était assez intéressant de les découvrir. 

Je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dans l'intrigue. J'ai eu l'impression de lire ce livre en restant à sa surface, sans parvenir à m'y intéresser vraiment. Il est possible bien-sûr que je me fasse vieille et que la littérature jeunesse ne soit plus pour moi... mais très franchement, je ne pense pas que ce soit le cas. Le souci, ici, c'est l’enchaînement des événements au sein de l'intrigue. La première moitié du roman est relativement lente, partagée entre les débuts d'Emma en Ecosse et son extase pour Calum. La seconde, au contraire, est bien trop dense. Les événements s'enchaînent tellement vite que l'on a trop peu de temps et de détails pour pleinement les apprécier. 

Parmi les rares aspects intéressants de ce roman, il y a les nombreuses descriptions des paysages des Highlands d'Ecosse. Une fois encore, ce pays m'attire irrésistiblement, je dois bien le dire... 

En relisant ma chronique, je m'aperçois que j'y ai dit bien peu de choses positive... Je peux néanmoins rajouter que le style de l'auteur n'était pas désagréable à lire. Ce roman se lit assez rapidement, et facilement. Il y a un petit détail que j'ai apprécié également, concernant cette fois la mise en page du livre : à chaque début de chapitre, on peut trouver une illustration en pleine page représentant un symbole celtique, ce que j'ai personnellement trouvé très joli. 

Une petite note, juste la moyenne, pour ce livre qui, à mon avis, ne me restera pas très longtemps en mémoire...

A savoir :

  • Les brumes d'Avallach est le premier tome d'une trilogie.
  • Les tomes 2 et 3 n'ont pas encore été publiés en France.

09/12/2015

La Dame des MacEnnen

La Dame des MacEnnen



-> par Armand Cabasson

Résumé :


"1461. La Guerre des Roses dévaste l'Angleterre et menace l'Ecosse. Ingram, le nouveau seigneur du clan MacEnnen, rencontre Enneline, archange devenue fée sur Terre. Leurs destins basculent, et l'ordre établi, qui devait guider les générations à venir, s'en trouve bouleversé.
Batailles spectaculaires, complots, secousses de l'Histoire : le monde va tournoyer autour de ce couple interdit."

Note : 3,5/5


Mon avis :


La Dame des MacEnnen est un livre sur lequel je suis tombée un peu par hasard, et dont la magnifique couverture m'a tout de suite attiré le regard. C'est ensuite le titre qui m'a intriguée. Un nom écossais ? Hum, ce livre est pour moi ! Aussitôt reçu, aussitôt lu, et ce fut rapide, ce livre étant assez court : à peine 135 pages.

Le personnage central de ce roman est Ennièle, une archange déchue par Dieu après la révolte de Lucifer et des anges. En punition, elle est exilée sur Terre, dans un Loch écossais dont elle devient la souveraine, et est révérée par les Hommes qui la croient fée. Un jour, au cœur de la Guerre des Roses, elle fera la connaissance d'Ingram MacEnnen, le nouveau seigneur du clan vivant près du lac. Il découlera de cette rencontre une histoire d'amour interdite... même par Dieu. 

Mon avis sur cette lecture est assez mitigé. Tout d'abord, personnellement, j'ai toujours un peu de mal avec les romans incluant une trop grande influence de Dieu, mais cela tient à mes opinions personnelles. Si je fais abstraction de cela, l'idée de base du récit est plutôt bonne, et assez bien construite. Le style de l'auteur est agréable à lire et nous permet de nous plonger assez rapidement dans l'univers du récit. 

Le second point négatif qu'il me faut souligner, c'est la longueur à mon goût insuffisante du roman. Quelques pages de plus n'auraient pas été de trop afin de développer d'avantage cette histoire. La relation entre Ennièle et Ingram, notamment, n'est pas suffisamment exploitée pour que l'on parvienne à éprouver une réelle empathie pour ces deux personnage et pour leur couple. La fin du roman est elle aussi très rapide... peut-être trop pour que l'on ait le temps de l'apprécier.

En bref, une lecture agréable, mais bien trop rapide pour qu'elle me reste longtemps en mémoire, malheureusement. 

05/12/2015

La fille qui voulait être Jane Austen

La fille qui voulait être Jane Austen



-> par Polly Shulman

Résumé :


"Ashleigh, la meilleure amie de Julie, est une fille passablement excentrique, dotée d'une imagination et d'un enthousiasme débordants. Chaque fois qu'elle se découvre une nouvelle passion, elle s'y livre à fond : il y a eu le Moyen-Âge, la fabrication des bonbons, les reptiles, puis le groupe des Pulls Mouillés. C'était avant qu'elle ne s'enflamme à la lecture d'Orgueil et Préjugés, le roman de Jane Austen. Dès lors, immersion totale dans l'Angleterre du XIXe siècle, et Ashleigh n'a plus qu'une idée en tête : trouver, comme Elizabeth, l'héroïne de Jane Austen, son Mr Darcy, son Grand Amour..."

Note : 3,5/5


Mon avis :



Enfin ! J'ai fini par terminer ce roman ! Ce fut long... très long. Non pas que ce livre m'ait déplu, au contraire, mais niveau addictivité, on a vu mieux. 

Bon, déjà, petite mise au point : en dehors du titre ce roman n'a que très peu de rapport avec Jane Austen. Ce n'était pas une surprise pour moi, ayant lu des chroniques de blogueuses qui mentionnaient ce fait. Mais il vaut mieux le savoir, au risque d'être déçu si jamais on s'attend à le lire en tant que véritable Austenerie. 

Ce livre est un roman jeunesse. Et là, pour le coup, c'est TRES jeunesse. Je lis énormément de littérature jeunesse, mais j'avoue que pour celui-ci, j'ai ressenti mon vieillissement mental (ahahah). Le récit est plutôt agréable à lire, il s'agit d'une romance adolescente comme on en a vu des centaines. Le style est assez naïf, je dois dire, et il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature en lisant ce livre. 

Julie, la personnage principale, est assez agréable à suivre : sérieuse, littéraire, elle fait assez mature. Au contraire, Ashleigh, elle, n'est qu'une très grande gamine. Ses lubies passagères peuvent paraître drôles au début, mais personnellement, je l'ai très vite trouvée extrêmement lourde. 

La fin du roman est son grand point positif : elle est assez mignonne, et a réussi à remonter ma note finale. 

Je pense que ce livre ne s'attardera pas très longtemps dans ma mémoire... Au moins, ce ne fut pas une lecture désagréable. 

02/12/2015

Série : Versailles (2015)

Versailles



-> Une série de Simon Mirren et David Wolstencroft

Synopsis :


"Versailles, 1667. Louis XIV a 28 ans.
Pour soumettre la noblesse et imposer définitivement son pouvoir absolu, il lance la construction de Versailles... comme on tend un piège. Louis XIV est un jeune roi hanté par un traumatisme d'enfance, la Fronde, une rébellion des nobles contre son père, Louis XIII...
Il va se révéler être un stratège politique hors du commun, manipulateur, machiavélique, et va "inventer" Versailles pour éloigner les nobles de Paris, les garder sous contrôle, et progressivement transformer le château en une prison dorée.
Il est aussi capable de passions romanesques. Mais comment les vivre quand on est le plus grand roi du monde ?"

Avec :


George Blagden, Alexander Vlahos, Tygh Runyan, Elisa Lasowski, Amira Casar, Lizzie Brocheré, Anna Brewster, Noémie Schmidt, Evan Williams.

Nombre de saisons :


1 saison de 10 épisodes ; série renouvelée pour une saison 2.

Note : 4/5


Mon avis sur la saison 1 :


En tant que passionnée d'histoire de France, j'attendais cette série avec impatience depuis le jour où sa production a été annoncée par la chaîne Canal+. J'avais vraiment de grandes attentes concernant cette nouvelle série, aussi avais-je vraiment peur d'être déçue. Heureusement, si la série n'est pas parfaite, elle accumule de nombreux points positifs qui me permettent de lui donner une bonne note.

Je dois avouer que le premier épisode m'a fait très très peur. Je ne l'ai que très moyennement apprécié, et j'ai eu du mal à m'habituer aux acteurs choisis, notamment George Blagden, qui interprète le rôle de Louis XIV. Il y a plusieurs raisons à mon avis très mitigé sur ce premier épisode. Tout d'abord, il y a dans la série un côté sombre et violent, très "Game of Thrones", auquel je ne m'attendais pas vraiment. Il m'a fallu un moment pour me faire à l'idée que la représentation de ce Roi Soleil différerait de très loin de la représentation qui en est fait dans la saga "Angélique", par exemple (mais alors, il n'y a vraiment rien à voir, pour le coup, on pourrait croire qu'il s'agit de deux rois différents...). Ensuite, il m'a fallu m'éloigner de l'idée de la série documentaire. Le scénario prend de nombreuses libertés avec l'Histoire réelle, et cela peut parfois être un peut perturbant, voire dérangeant.

Heureusement, le niveau remonte dès le second épisode, puis avec les suivants. Et là encore, il y a plusieurs raisons à cette amélioration. Déjà, on finit par s'habituer à tous les personnages... y compris le roi. Encore heureux, c'est tout de même le personnage central ! Ensuite, il y a d'autres personnages que j'ai beaucoup apprécié. Et, chose ironique d'ailleurs, il s'agit de personnages fictifs, pour la plupart. Je pense notamment au chef de la police royale, Fabien Marchal, qui est un personnage très bien construit et que j'apprécie énormément, ou encore Claudine, la fille du médecin du roi, qui bien qu'elle soit un personnage assez secondaire, a une personnalité que j'aime beaucoup. Parmi les personnages historiques, j'aime beaucoup Henriette d'Angleterre, la femme de Monsieur, frère du roi. Sa douceur et sa gentillesse cachent en réalité une femme de caractère, et qui a une grande influence sur Louis XIV.

Il me faut faire une mention spéciale pour les décors et les costumes de la série. Ils sont vraiment magnifiques, très travaillés, et sont un véritable plaisir pour les yeux. Il est d'ailleurs maintenant de notoriété publique que Versailles est la série la plus chère produite en France, pas besoin de se demander longtemps pourquoi. 

Je dois aussi souligner l'aspect addictif de cette série (du moins une fois qu'on a passé le premier épisode). Chaque fin d'épisode nous donne envie de foncer sur le suivant, et on se retrouve très vite embarqués dans les intrigues de cour, les méandres politiques de l'époque, ainsi que dans les nombreuses aventures amoureuse de sa majesté...  

Dans l'ensemble, cette série me laisse une bonne impression générale. J'ai hâte de pouvoir découvrir la seconde saison, et j'espère que la suite sera à la hauteur de cette première saison, si ne n'est mieux encore. 

Bande-annonce :



17/11/2015

L'île au trésor

L'île au trésor



-> par Robert Louis Stevenson

Résumé :


"L'univers débraillé de la flibuste est ici reconstitué avec force. Lancés dans une implacable chasse au trésor, des créatures d'enfer s'affrontent au couteau et au pistolet. Tous les coups sont permis, surtout les pires. Drôles de compagnons pour le jeune Jim Hawkins que ces gibiers de potence juste bons à être pendus haut et court. Mais quelle aventure..."

Note : 4/5


Mon avis : 


Avant toute chose, il me faut remercier ma grande amie Océane qui, indirectement, m'a poussée à lire ce livre qui traînait dans ma PAL depuis des années. Merci de m'avoir entraînée sur le chemin de la piraterie ! 

Comme je viens de le dire, L'Île au trésor est un livre que je possède depuis vraiment très longtemps. Je pense que mon exemplaire devait appartenir à l'un de mes parents, à vrai dire... C'est un livre qui ne m'avait jamais beaucoup intéressée, jusqu'à ce que récemment, je me mette à regarder la série TV Black Sails. C'est grâce à cette série sur le thème de la piraterie du XVIIIe siècle que j'ai fini par me plonger dans ce classique de la littérature anglaise, et à mon grand plaisir, ce fut une très bonne surprise !

La majeure partie du roman est racontée par le jeune Jim Hawkins, un garçon d'une quinzaine d'années qui va se retrouver entraîné bien malgré lui dans une mystérieuse chasse au trésor, qui va vite virer à l'enfer... Car le trésor est convoité par de nombreux pirates, commandés par l'étrange Long John Silver, qui ne reculeront devant rien pour obtenir ce qu'ils souhaitent. 

Le roman est très bien écrit, on se retrouve très vite plongés dans l'atmosphère pesante du récit. C'est le premier roman sur le thème de la piraterie qui passe entre mes mains, et je dois bien avouer que j'ai adoré ça ! Les pirates sont des personnages très ambigus, dont on ignore s'ils sont dignes de confiance ou s'ils sont juste de réels malfrats. J'ai plutôt apprécié le personnage de Long John Silver, même s'il pousse cette ambiguïté à son paroxysme. Le personnage de Jim Hawkins est très rafraîchissant par sa jeunesse et sa simplicité, ainsi que par les valeurs morales qu'il véhicule - peut-être malgré lui. J'ai également beaucoup apprécié le personnage du Docteur Livesey, qui est un homme plein de gentillesse, et très bon envers Jim. Le bourru capitaine est lui aussi un individu réellement estimable, bien qu'assez secondaire. 

Le bémol que l'on peut trouver à ce roman, c'est peut-être le style, qui a vieilli. Mais je m'y attendais, et ce ne fut pas une réelle surprise pour moi. Néanmoins, je peux comprendre que des personnes peu habituées à lire des œuvres classiques soient freinées dans leur lecture à cause de cela. 

L'Île au trésor est donc une très belle découverte, et un excellent moyen d'accomplir un premier pas dans le milieu des livres sur la piraterie. De plus, c'est un classique incontournable de la littérature britannique. 

A savoir :


  • Cet ouvrage a connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision, ainsi que plusieurs adaptations en bande dessinée. 

14/11/2015

Maintenant, c'est ma vie

Maintenant, c'est ma vie


-> par Meg Rosoff

Résumé :


"Tout a changé l'été où je suis partie en Angleterre passer quelques temps chez mes cousins. Un peu à cause de la guerre, qui a chamboulé pas mal de choses, évidemment, sauf que de toute façon, avant la guerre je ne me rappelle presque rien - pas de quoi écrire un livre, contrairement à ce qui va suivre. Non, si les choses ont changé c'est surtout à cause d'Edmond. Voilà ce qui s'est passé..."

Note : 4/5


Mon avis :


Je suis tombée sur ce livre complètement par hasard, au détour de ma bouquinerie préférée. C'est tout d'abord la couverture qui m'a attirée, car je la trouve très jolie. Puis j'ai été très intriguée par le résumé, qui dévoile très peu l'histoire en elle-même. Par exemple, on ignore ici de quelle guerre parle la narratrice, notamment. 

Je dois dire qu'au début de ma lecture du roman, j'ai été très proche de l'abandonner. La raison ? Le style. La narratrice, Daisy, est une adolescente d'environ 14 ans, et le roman est écrit exactement de la façon que le ferait une adolescente de cette âge. Il m'a vraiment fallu pas mal de temps pour m'y habituer, afin que je puisse m'immerger complètement dans le récit. 

Heureusement, la qualité du récit fait oublier cette narration si particulière. Avec Daisy et ses cousins, nous assistons au commencement d'une guerre. Suite à une série d'attentats au cœur de Londres, l'Angleterre est envahie et placée sous occupation. Notre jeune héroïne est catapultée au cœur des événements, confrontée à la famine, à la violence, à la mort. Mais au milieu de cette tourmente, elle connaîtra aussi l'amour, l'amitié, toutes ces choses qui lui permettront de faire face à la dure réalité de la guerre.

On s'aperçoit très vite que ce roman, que l'on aurait pu croire enfantin au premier abord, s'avère en réalité d'un réalisme poignant. La gravité des sujets abordés vus au travers du regard d'une aussi jeune fille nous met mal à l'aise, et nous prend aux tripes. 

J'ai beaucoup apprécié les passages concernant la guerre en elle-même. Ils nous permettent de visualiser ce qui pourrait se passer si une troisième Guerre Mondiale devait éclater aujourd'hui, et c'est vraiment un élément marquant de ce roman. L'auteure nous expose des scènes parfois violentes, voire carrément macabres, et n'essaie pas d'édulcorer les horreurs de la guerre. 

J'ai eu un peu plus de mal par contre avec les passages concernant la relation entre Daisy et Edmond. Ce n'est pas leur relation en elle-même qui est gênante, bien qu'elle pourrait l'être, mais plutôt le fait que ladite relation n'est traitée qu'en surface. On a peu de temps pour visualiser les sentiments des deux protagonistes l'un envers l'autre, et on a par conséquent un peu de mal à ressentir de la peine pour eux. Enfin, j'ai trouvé la dimension "surnaturelle" de leur relation assez peu crédible, et c'est à mes yeux un point noir de ce livre.

Finalement, contrairement à ce que je craignais en commençant ma lecture, j'ai plutôt apprécié Maintenant, c'est ma vie. C'est un livre qui peut être dur à lire, à cause notamment de la violence de certaines scènes. Il faut également prendre en compte ce style si particulier et déstabilisant, et s'accrocher pour parvenir à s'imprégner totalement de l'histoire. Ce roman fait énormément réfléchir, et se révèle marquant à bien des égards. 

Une découverte que je ne regrette absolument pas, donc.

A savoir :

  • Ce roman a été adapté au cinéma en 2013, les rôles principaux étant interprétés par Saoirse Ronan, George MacKay, Harley Bird, Tom Holland et Anna Chancellor.

31/10/2015

Les Veilleurs du Temps (tome 3)

Vert Émeraude



-> par Kerstin Gier

Résumé :


"Gwendolyn a-t-elle jamais été une lycéenne comme les autres ?

Pour son premier vrai chagrin d'amour, en tout cas, elle aimerait bien faire comme toutes ses copines : pleurer des heures au téléphone et se gaver de chocolats. Mais pas question, les Veilleurs du Temps ont besoin d'elle. Pire, c'est avec Gideon lui-même, celui qui lui a brisé le cœur, qu'elle doit repartir en plein XVIIIe siècle, affronter un drôle de comte, soi-disant immortel.

Plus question de pleurer, il faut agir !"

Note : 5/5


Mon avis :


Ah, ce livre, je l'ai attendu, et pas qu'un peu ! J'ai dû soûler pas mal de monde à me plaindre des ruptures de stock perpétuelles le concernant...

En tout cas, cela valait le coup d'attendre. Je n'arrivais plus à lâcher le roman une fois commencé, une fois encore ! Car en effet, cela a été le cas pour tous les livres de cette superbe trilogie.

Quel plaisir de retrouver Gwendolyn et Gideon, ainsi que tous les autres, Leslie, Raphael, Xémerius, etc... ! Ce troisième tome comble toutes mes espérances : on n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde, les actions s'enchaînent parfaitement. Petit à petit, on comprend énormément de choses, dont on pouvait déjà avoir une vague idée grâce aux tomes précédents. Le nombre de révélations surprenantes est assez impressionnant, et pour la plupart, je les ai adorées ! 

J'ai adoré le rôle de Mr Bernhard dans ce livre : lui qui avait un rôle très mineur auparavant prend du galon dans Vert Émeraude, et on comprend pourquoi à la toute fin du livre. Ah, parlons-en de cette fin, d'ailleurs ! J'ai été scotchée, littéralement, mais beaucoup de choses ont soudainement trouvé une explication. En tout cas, là encore, j'ai adoré ! Kerstin Gier a vraiment réussi le tour de force de réussir à la fois sa saga et sa fin, sans la bâcler.

La relation entre Gideon et Gwendolyn va prendre un tournant décisif, je ne dirai rien de plus, excepté que les péripéties les concernant sont vraiment prenantes.

Xémerius m'a beaucoup fait rire une fois encore. Ses petites blagues et gentilles moqueries à l'égard de Gwendolyn sont irrésistibles, et son propre comportement plus encore. Je crois qu'il est l'un des personnages qui va le plus me manquer.

Quand j'ai lâché le livre, j'en avais les larmes aux yeux. Finir une saga nous fait ressentir un sentiment particulier : on est à la fois heureux de connaître enfin le dénouement d'une histoire qui dure depuis plusieurs livres, mais on est aussi très triste de se dire que l'on ne retrouvera plus les personnages que l'on a aimés dans de nouvelles aventures.

Le final de cette saga sublime est parfait, à la hauteur de la trilogie complète. Kerstin Gier est une auteure de talent, qui sait nous transporter dans ses écrits, et dont je lirai les autres ouvrages avec grand plaisir. Cette trilogie au thème original figurera en tout cas sans problème parmi mes livres préférés. 

A savoir :

  • Vert Emeraude est le troisième et ultime tome d'une trilogie.
  • Le premier tome est titré Rouge Rubis.
  • Le second tome est titré Bleu Saphir.
  • Ce troisième opus est en cours d'adaptation pour le cinéma en Allemagne. Sa sortie VO est prévue pour 2016, nous n'avons encore aucune information concernant la sortie VF.

29/10/2015

Série : Poldark (2015)

Poldark



-> Une série de Debbie Horsfield

Synopsis :



"Cornouailles, Angleterre, vers la fin du 18ème siècle. Ross Poldark revient de la guerre d'Indépendance américaine pour retrouver sa bien-aimée, mais il ne trouve qu'un monde en ruine : son père est mort, la mine familiale fermée et sa compagne s'est engagée à épouser son cousin. Heureusement pour Poldark, rien n'est perdu..."


Avec : 


Aidan Turner, Eleanor Tomlinson, Heida Reed, Jack Farthing, Kyle Soller, Ruby Bentall, Phil Davis, Beatie Edney.

Nombre de saisons :


1 saison de 8 épisodes ; série renouvelée pour une saison 2.

Note : 5/5


Mon avis sur la saison 1 :



Ah, quelle superbe découverte que cette série ! J'en avais entendu parler il y a déjà un certain temps, et j'ai fini par m'y mettre. Résultat, j'ai enchaîné l'intégralité de la saison en même pas deux jours. 

J'ai énormément de choses positives à dire sur cette série, alors commençons par le commencement : le générique. En effet, je le trouve particulièrement bien fait, très beau visuellement et avec une bande son qui colle parfaitement à l'esprit de la série. Si vous voulez le constater par vous même, je vous ai mis le lien à la fin de l'article. 

Ensuite, la réalisation de la série elle-même est vraiment remarquable. Les plans sont très beaux, la lumière parvient à sublimer des décors déjà magnifiques. D'ailleurs, je fais une mention spéciale concernant ces derniers : les paysages de Cornouailles sont vraiment à couper le souffle : on alterne entre mer, falaises et landes sauvages. Il s'agit vraiment de l'un des gros points forts de cette série. Ensuite, comme pour le générique, j'ai beaucoup apprécié la bande son, composée par Anne Dudley. 

Parlons enfin du scénario en lui-même. La série est une adaptation de la saga historique Poldark écrite par Winston Graham. Il s'agit en réalité de la seconde adaptation de ces romans, puisqu'ils avaient été adaptés à l'écran une première fois dans les années 1970. Le personnage principal, Ross Poldark, rentre en Cornouailles après trois ans de guerre en Amérique. En arrivant chez lui, il s'aperçoit que ce qu'il avait laissé derrière lui n'est plus qu'un champ de ruines : son père est mort, Elizabeth, la femme qu'il aime, est sur le point d'épouser son cousin, et la mine familiale est laissée à l'abandon. Il doit donc repartir de zéro pour reconstruire sa vie. 

J'aime beaucoup le personnage de Ross Poldark, interprété par Aidan Turner. Malgré les épreuves qu'il traverse, il reste digne et généreux, et travaille d'arrache-pied pour que lui et les siens puissent manger à leur faim. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Demelza. Son énergie et sa timidité en font un personnage attachant. De plus, Eleanor Tomlinson, l'actrice qui joue son rôle, est vraiment une très belle femme. Un autre personnage que j'ai vraiment apprécié : Verity Poldark, interprétée par Ruby Bentall. C'est une femme foncièrement gentille, et que l'on ne peut qu'aimer. A l'inverse, j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages d'Elizabeth, Francis Poldark, ou encore Georges Warleggan. Je ne peux pas en dire plus afin d'éviter le moindre spoil, mais vous comprendrez par vous-même quand vous vous mettrez à regarder cette série.

Si Poldark n'est pas un coup de cœur, il s'en est fallu de très peu. Je suis vraiment tombée sous le charme des personnages et des paysages splendides qui font toute la force de la série. Une seconde saison est prévue pour 2016, j'ai vraiment hâte d'y être. D'autant plus que la saison 1 s'achève sur un très gros cliffhanger... 

Alors, je n'ai qu'un seul mot d'ordre : lancez-vous !

Bande-annonce VO :




Générique :



27/10/2015

Les Veilleurs du Temps (tome 2)

Bleu Saphir



-> par Kerstin Gier

Résumé :


"Longtemps, Gwendolyn pensa être une lycéenne comme les autres. Bon, d'accord, elle voyait des fantômes dans les couloirs de son lycée ; mais d'abord, elle n'en voyait qu'un, et puis personne n'est parfait.
Pour le reste, rien à dire. 

Jusqu'au jour où Gwendolyn comprit : elle n'était pas une lycéenne comme les autres. Marquée du sceau des veilleurs de temps, elle doit désormais voyager à travers les âges, fermer un Cercle auquel elle ne comprend rien, partir à la recherche d'autres Veilleurs dans le passé, et affronter un comte du XVIIIème siècle, soi-disant immortel. Et puis quoi encore ?

Tout ce qu'elle voudrait, elle, c'est que son (beau) Gideon l'embrasse pour de bon. Est-ce vraiment trop demander ?"

Note : 5/5


Mon avis :


Il m'aura fallu une petite relecture pour pouvoir vous poster cet avis, mais... Wahou ! Je ne me rappelais pas que cette trilogie me plaisait autant ! Et l'avantage de la relecture, c'est que j'ai pu faire bien plus attention à certains détails, qui ont au final beaucoup d'importance.

En tout cas, ce fut un plaisir de retrouver Gwendolyn, Gideon, Leslie et tous les autres personnages découverts dans Rouge Rubis. Les voyages dans le temps m'emballent vraiment, même si on pourrait parfois craindre de s'y perdre. En réalité, l'auteure a une maîtrise totale de son sujet, et parvient à nous entraîner là où elle le désire.

L'intrigue devient de plus en plus captivante dans ce second tome. On assiste aux débuts de la romance entre Gwendolyn et Gideon, on commence à découvrir quelques éléments qui pourraient nous conduire vers la résolution de l'intrigue... On doute de Gideon comme jamais, et on se pose beaucoup de questions sur le futur de Gwendolyn. Glenda et Charlotte sont toutes les deux les pires garces que l'on puisse imaginer. On se demande qui est réellement Mr Bernhard. J'apprécie beaucoup les personnages de Leslie et Xemerius, qui apportent une note comique très agréable au récit. Tous les personnages ont leur personnalité propre : on adore certains, et on aime détester les autres.

Les différents voyages dans le temps effectués par Gwendolyn et Gideon dans ce tome sont encore une fois vraiment passionnants. On y découvre de nouvelles époques en leur compagnie, et ces passages font réellement partie de mes préférés.

J'ai beaucoup aimé ce second tome, bien que l'intrigue avance au final assez peu. Malgré cela, Kerstin Gier nous offre une fois encore un roman captivant, dont la fin nous laisse une seule envie : foncer lire le tome suivant. 

A savoir :


  • Bleu Saphir est le second tome d'une trilogie.
  • Le premier tome est titré Rouge Rubis.
  • Le troisième tome est titré Vert Émeraude.
  • Ce second opus a été adapté au cinéma en Allemagne. Le film est sorti en France directement en DVD.

24/10/2015

Mansfield Park

Mansfield Park



-> par Jane Austen


Résumé :


"Issue d'une famille miséreuse, Fanny Price est âgée de dix ans quand elle est adoptée par son oncle maternel, Sir Thomas Bertram, qui va prendre en charge son éducation. Accueillie dans le domaine de Mansfield Park, Fanny est élevée avec ses cousins et cousines qui, à l'exception d'Edmund, la traitent avec indifférence ou mépris.

La gratitude et l'affection qu'elle éprouve à l'égard de son cousin se transforment au fil des années en un amour qu'elle garde secret. Quand un bon parti se déclare, Fanny n'a de choix qu'entre un mariage de raison et un retour à sa condition première..."

Note : 3,5/5


Mon avis :



Voilà, c'est fait : je viens d'achever ma lecture du seul roman de Jane Austen que je n'avais pas encore lu. Et je dois dire que cela me fait un petit pincement au cœur de me dire qu'il n'y en aura jamais d'autre. 

Mansfield Park, donc. Le plus long des ouvrages de la romancière. Avant de m'attaquer à cette lecture, j'ai eu l'occasion par le passé de voir deux adaptations de ce roman, qui m'avaient laissé un avis un peu mitigé. J'étais donc curieuse de savoir si les adaptations n'étaient pas très bonnes, ou si ce ressenti venait du livre en lui-même. Et malheureusement, je dois dire que c'est plutôt la seconde option qui l'emporte...

Je pense que Mansfield Park est, des six romans de Jane Austen, celui que j'apprécie le moins. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, je n'ai jamais vraiment réussi à m'attacher à l'héroïne, Fanny Price. C'est un personnage fragile, très effacé ; et même si c'est une bonne personne et qu'elle a un très bon fond, je n'ai jamais réussi à m'y intéresser. J'ai également une remarque à faire concernant Edmund Bertram : dans l'ensemble, j'apprécie son personnage, mais son obsession pour Mary Crawford devient très lourde à la longue. Je trouve également que son revirement à la fin du livre est un peu trop brutal pour vraiment nous inspirer du contentement. A l'inverse, cependant, je dois dire que mon avis sur Mr Crawford n'est pas aussi négatif qu'il aurait pu l'être. Je pense que son attachement pour Fanny était sincère, mais que son habitude d'accumuler les mauvaises décisions a malheureusement pris le dessus. Et je pense vraiment que lui et Fanny auraient pu finir par s'accorder, si il avait maintenu sa constance un petit peu plus longtemps.

Concernant les autres personnages, je vais vous faire un topo rapide : j'ai détesté Mrs Norris, du début à la fin du livre. Son hypocrisie m'a mise plus d'une fois hors de moi. A l'inverse, j'ai plutôt apprécié Sir Thomas Bertram et Lady Bertram qui, s'ils ont leurs défauts, restent dans le fond de très bonnes personnes.

Ensuite, comme je vous l'ai déjà dit, Mansfield Park est un roman long. Très long. Et on le sent passer : il y a plusieurs longueurs tout au long du récit, notamment lors de certains dialogues, dont les tirades durent parfois deux ou trois pages. 

Enfin, j'avoue avoir été un peu déçue par la fin. Elle n'est pas mauvaise, loin de là, mais un peu trop rapide pour que l'on ait le temps de réellement l'apprécier. Et j'ai vraiment trouvé cela dommage, surtout pour conclure un roman aussi long.

Je m'aperçois que jusqu'ici, cette chronique n'est pas très positive... Pourtant, je n'ai pas détesté ce livre, bien au contraire ! On y retrouve le style ironique de Jane Austen, pour notre plus grand bonheur. Le roman est bien écrit, et parvient à nous plonger sans problème dans l'époque de la Régence Anglaise.

C'est donc un livre qui, sans être transcendant, est immanquable pour tout fan de la célèbre romancière qui se respecte. 

A savoir :


  • Ce livre a été adapté plusieurs fois pour le cinéma ou la télévision, notamment une mini-série en 6 épisodes avec Sylvestra Le Touzel en 1983, un film avec Frances O'Connor en 1999, et un téléfilm avec Billie Piper en 2007.

22/10/2015

Les Veilleurs du Temps (tome 1)

Rouge Rubis



-> par Kerstin Gier


Résumé :


"Gwendolyn est une lycéenne comme les autres. Bon, d'accord, elle voit des fantômes dans les couloirs de son lycée, mais d'abord elle n'en voit qu'un, et puis personne n'est parfait. Pour le reste, c'est le grand ordinaire, avec des profs barbants, une mère exigeante, des frères et sœurs casse-pieds...
Mais lorsqu'elle se retrouve soudain projetée au début du siècle dernier, Gwendolyn panique. Ça ne dure pas très longtemps, mais quand même ! Elle qui se croyait banale s'avère être marquée du sceau des veilleurs du temps. De ceux qui voyagent à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions.
De quoi sortir du train-train quotidien..."

Note : 4,5/5


Mon avis :


"Tiens, un livre sur des voyageurs dans le temps ! Voilà qui devrait changer agréablement des histoires de vampires..."

C'est ce que je me suis dit en lisant le résumé de Rouge Rubis chez mon libraire. Et je ne me suis pas trompée ! Moi qui aime autant la littérature fantastique que l'Histoire, j'ai été comblée. Les nombreux voyages dans le passé qu'effectuent Gwendolyn et Gideon (un autre voyageur dans le temps) sont passionnants, et les méandres compliqués du temps sont très bien exploités par l'auteure, Kerstin Gier. 

J'aime beaucoup le personnage de Gwendolyn Shepherd, excepté peut-être sa fâcheuse tendance à avoir la larme facile... C'est une fille avec les pieds sur terre, et qui n'a au début aucune envie d'avoir ce don du voyage dans le temps. Gideon de Villiers, quant à lui, est un personnage un peu ambigu. On ne sait pas grand chose de lui, on ignore dans ce premier tome si on doit l'adorer ou le détester. Gwendolyn elle-même serait bien en peine de répondre à cette question ! D'autres personnages ont ainsi des attitudes que l'on peut avoir du mal à déchiffrer, et cette incertitude les concernant est vraiment très bien tournée par l'auteure. Je pense notamment aux personnages de Lucy Montrose et de Paul de Villiers, dont on a beaucoup de mal à définir les véritables intentions durant ce premier opus. Un léger éclaircissement apparait toutefois lors de l'épilogue, et si je peux vous donner un conseil, c'est de relire le prologue une fois achevée votre lecture du roman. On comprend ainsi un certain nombre de choses...

Ce livre est assez innovant dans le milieu du roman pour ados. En effet, le thème abordé change agréablement de ce que l'on trouve actuellement à la pelle en rayon jeunesse. De plus, ce roman ce lit très facilement, tout en étant incroyablement addictif. N'espérez pas le poser avant la fin, vous n'y parviendrez pas ! 

Un très bon livre donc, et que je vous recommande chaudement.

A savoir :

  • Rouge Rubis est le premier tome d'une trilogie.
  • Le second tome est titré Bleu Saphir.
  • Le troisième tome est titré Vert Émeraude
  • Ce premier opus a été adapté au cinéma en Allemagne. Le film est sorti en France directement en DVD.

20/10/2015

Confessions d'une fan de Jane Austen

Confessions d'une fan de Jane Austen



-> par Laurie Viera Rigler

Résumé :


"Je n'aurais jamais dû noyer mon chagrin dans une énième relecture d'Orgueil et Préjugés et dans l'alcool, car aujourd'hui, me voilà propulsée à l'époque de la Régence anglaise dans le corps d'une autre femme ! Même si la mode Empire et les mœurs ne cessent de me surprendre, je m'aperçois que cette vie offre, malgré tout, son lot de charmes. Surtout lorsque je rencontre l'élégant et séduisant Charles Edgeworth. Mais est-il un Darcy ou un Wickham ? S'il se révèle être un Darcy, je pourrais bien ne plus jamais éprouver l'envie de rentrer chez moi, après tout..."

Note : 3,5/5


Mon avis :


J'avais lu les Tribulations d'une fan de Jane Austen, de la même auteure, il y a quelques mois, et je n'avais pas vraiment accroché. J'ai néanmoins pris le risque de lire cet autre ouvrage se déroulant dans le même univers afin de voir si mon avis pouvait être revu à la hausse. Et heureusement, j'ai préféré cet opus au premier que j'ai lu.

Dans ce tome, on retrouve Courtney, une jeune américaine du XXIème siècle, dans la peau de Jane Mansfield, une jeune anglaise du XIXème siècle. Avec elle, on découvre les us et coutumes de cette époque, on visite l'univers de l'Angleterre sous la Régence, on passe notamment par Londres, ou encore Bath.

J'ai trouvé la découverte de cette époque particulièrement intéressante, notamment grâce à tous les détails et explications que nous donne l'auteure au cours du récit. On aborde notamment le sujet des règles, et de comment les femmes se comportaient à se sujet durant cette époque.

Côté personnages, je n'ai pas eu de gros coup de cœur. Courtney m'a laissée un peu indifférente, et j'ai eu beaucoup de mal avec Charles Edgeworth. Du début à la fin, il ne m'a jamais inspiré confiance, et la résolution de son intrigue m'a parue un peu trop simpliste, un peu trop "pratique". 

Le gros point noir de ce roman, c'est la fin. Je l'ai trouvée extrêmement brouillonne, peu claire. On ne sait pas vraiment si Courtney est toujours dans le corps de Jane, ou si Jane est de retour. Cela nous laisse une certaine frustration, d'après moi.

Un bilan mitigé donc. Je suis heureuse d'être arrivée au bout de cette saga, qui ne figurera pas dans les premières places de mon classement des Austeneries...

A savoir :

17/10/2015

Film : Le nouveau stagiaire (2015)

Le nouveau stagiaire



-> un film de Nancy Meyers

Synopsis :


"Ben Whittaker, un veuf de 70 ans, s'aperçoit que la retraite ne correspond pas vraiment à l'idée qu'il s'en faisait. Dès que l'occasion se présente de reprendre du service, il accepte un poste de stagiaire sur un site internet de mode, créé et dirigé par Jules Ostin.

Année de sortie : 2015


Avec :


Robert De Niro, Anne Hathaway, Adam DeVine, Rene Russo, Anders Holm.

Note : 3,5/5


Mon avis :


Je suis allée voir ce film sans avoir aucune attente particulière. La bande annonce était sympathique, mais sans plus, alors ce qui m'a vraiment attirée, c'est le casting. En effet, j'aime beaucoup l'actrice Anne Hathaway, et idem pour Robert De Niro, qui est vraiment un grand acteur. J'étais donc assez curieuse de voir le résultat. 

Le synopsis est assez simple, et reprend toutes les bases de la comédie classique. Ben Whittaker, interprété donc par Robert De Niro, interprète un homme de 70 ans qui se fait embaucher pour un stage dans une entreprise de vente de vêtements en ligne. La directrice de cette entreprise, interprétée par Anne Hathaway, est Jules Ostin : une jeune femme bourreau de travail, et tellement concentrée sur ce dernier qu'elle en délaisse un peu son mari Matt et sa petite fille Paige. La relation entre ces deux personnages va se développer peu à peu.

Vous avez pu remarquer que ma note pour ce film n'est pas très élevée. Pourtant, je ne l'ai pas détesté, bien au contraire, mais je ne l'ai pas adoré non plus. Le principal souci de ce film, c'est le manque d'originalité. On sent venir les péripéties, et même la fin, à des kilomètres. Même les personnages sont un peu caricaturaux : entre Jules qui ne vit quasiment que pour son travail, et Ben qui fait le petit vieux "papa gâteau" riche de son expérience... bof. 

Les points positifs, tout de même, car il y en a ! Ce film m'a fait sourire à plusieurs reprises, malgré des gags assez évidents. Les acteurs sont vraiment bons, on n'en attendait pas moins de la part d'Anne Hathaway et de Robert De Niro, deux acteurs oscarisés. 

Ce film est donc un film agréable à regarder, idéal pour un moment de détente, mais qui n'innove en rien le genre très exploité de la comédie à l'américaine...

Bande Annonce :